Grand-Est

Portrait culturel

Date de publication : 28/01/22, Dernière mise à jour : 02/03/23

Issue de la fusion de trois anciennes régions, Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, la région Grand-Est représente désormais un territoire d’une superficie de 57!!!440!!!km2, soit la cinquième région française de ce point de vue. Avec 5,6!!!millions d’habitants, elle est la sixième région française la plus peuplée et la septième en termes de richesse avec un PIB de 161 milliards d’euros. La région réunit désormais dix départements!!!: les Ardennes, l’Aube, la Marne et la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Meuse et les Vosges!!!; la collectivité européenne d’Alsace est une collectivité territoriale française qui réunit le Haut-Rhin et le Bas-Rhin depuis le 1er janvier 2021. Elle compte 5!!!121 communes, 149!!!intercommunalités et trois métropoles, Strasbourg, Metz et Nancy.

 

—    Données de contexte  


Géographie

Vaste de plus de 57!!!400!!!km2, l’identité de cette région Grand-Est située à l’est de l’Île-de-France est marquée par l’histoire, en particulier du XXe siècle, et par son caractère frontalier!!!: avec 760!!!km de frontières partagées avec trois pays de l’Union européenne (la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg), c’est la première région frontalière de l’Hexagone. Marqué par les guerres entre la France et la Prusse au XIXe siècle et les conflits mondiaux du XXe siècle, le territoire régional a fluctué au gré des partages territoriaux issus des armistices entre la France et l’Allemagne, attribuant l’Alsace et la Lorraine à l’un ou l’autre des deux pays. Il en résulte des identités régionales culturelles et linguistiques fortes au sein des trois anciennes régions qui composent désormais le Grand-Est, notamment en Alsace, où l’alsacien est encore couramment parlé.
Rural, peu urbanisé et planté de vastes forêts au nord, dans les Ardennes qui jouxtent la Belgique, le territoire est dense et industriel autour de la métropole de Metz dont une partie de l’attractivité est partagée avec le Luxembourg mitoyen. Urbanisé au nord-ouest autour de la métropole strasbourgeoise et du sillon rhénan, rural et structuré autour de villes moyennes, le territoire est aussi terre de vignobles, des coteaux de la Champagne aux vignobles alsaciens, et ancienne région industrielle frappée par la désindustrialisation en Lorraine et en Moselle, depuis la fin du siècle précédent. Les terres agricoles représentent 59!!!% de la surface régionale (contre 51!!!% pour la France), les forêts et milieux semi-naturels, 34!!!%. Entre territoires très ruraux et pôles urbanisés, la répartition de la population sur le sol régional s’avère contrastée!!!: plus des deux tiers de la population résident dans une commune rurale dans la Meuse, les Vosges et la Haute-Marne, tandis que cela concerne moins d’une tiers de la population dans le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et la Meurthe-et-Moselle[1].
Parmi les 5!!!121 communes de la région, 25!!!% d’entre elles sont situées hors de l’influence des pôles d’attractivité urbaine et 23!!!% appartiennent à un pôle ou une couronne de moins de 50!!!000 habitants. Au total, quatre habitants du Grand-Est sur dix vivent dans un espace peu ou très peu dense. À l’inverse, un peu plus d’un quart des habitants (27!!!%) vivent dans des espaces densément peuplés. 400 communes appartiennent à un pôle ou une couronne d’un pôle rassemblant plus de 700!!!000!!!habitants.
À la frontière avec l’Allemagne, la métropole et capitale régionale de Strasbourg (284!!!700 habitants pour la commune, 846!!!500 pour son aire d’influence avec les communes de la couronne placées dans l’aire d’attractivité de ce pôle) se situe à la croisée des axes horizontaux reliant Paris à l’Allemagne via Nancy et verticaux reliant Metz à Mulhouse par le sillon rhénan. La métropole accueille plusieurs institutions européennes (Commission européenne des droits de l’homme, Conseil de l’Europe et Parlement européen en alternance avec Bruxelles), le siège de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, le quartier général de l’Eurocorps, ce qui en fait une métropole résolument tournée vers l’Europe. Outre Strasbourg et Metz, deuxième métropole régionale (116!!!580!!!habitants, 367!!!850!!!avec les communes de la couronne placées dans l’aire d’attractivité de ce pôle), la région est structurée par un réseau de villes moyennes!!!: 47!!!villes peuplées de 10!!!000 à 100!!!000 habitants maillent le territoire. Ces villes moyennes sont souvent de faible densité et en situation de déclin démographique mais elles n’en jouent pas moins un rôle essentiel de relais de services et d’emplois dans les zones éloignées des espaces métropolitains.

Démographie

En 2018, 5,6 millions d’habitants peuplent le Grand-Est, diversement répartis dans la région selon les départements. Le Bas-Rhin et la Moselle rassemblent quatre habitants sur dix (respectivement 20!!!% et 19!!!% de la population régionale), contre moins d’un habitant sur dix dans la Meuse et la Haute-Marne (3% chacun), les Ardennes (5%), l’Aube (6!!!%) et les Vosges (7!!!%). 
Avec 97!!!habitants au km², la densité du Grand-Est plus faible que la moyenne nationale (105!!!habitants au km²). Les densités de population sont toutefois disparates d’un territoire à l’autre!!!: les départements de l’ancienne Champagne-Ardenne, ruraux et agricoles, comptent 52!!!habitants au km², ceux de la Lorraine 99!!!habitants au km² et ceux de l’Alsace 229 habitants au km². Au sein des départements, les densités varient selon l’urbanisation des territoires. Une diagonale de faible densité traverse la région des Ardennes à la Haute-Marne en intégrant la Meuse. Le Sillon lorrain est deux fois plus peuplé (212!!!habitants au km²) que le reste de la Lorraine. En Alsace, les Vosges sont faiblement peuplées tandis que les aires urbaines rassemblent une grande partie de la population.
Le nombre d’habitants de la région reste sable au cours de la dernière décennie!!!: si le solde naturel est positif, légèrement en-deçà de la moyenne nationale entre 2013 et 2018 (0,2!!!% par an dans le Grand-Est contre 0,3!!!% en France entière), le solde migratoire est négatif (-0,2!!!%), ce qui signifie que le nombre de personnes ayant quitté la région est supérieur à celui des personnes qui s’y sont installées. L’évolution annuelle moyenne de la population entre 2013 et 2018 est négative dans six des dix départements!!!: en Haute-Marne (-0,8%), dans les Ardennes et la Meuse (-0,7%), dans les Vosges (-0,5!!!%), et dans une moindre mesure dans la Marne et en Moselle (-!!!0,1!!!%). Dans ces départements, c’est le solde migratoire qui explique principalement le déficit démographique. Le Bas-Rhin s’avère le département le plus attractif (+0,4%). Dans la région, la fécondité est plus faible que la moyenne dans les départements urbanisés (Bas-Rhin, Moselle et Meurthe-et-Moselle). Depuis 2008, elle a fortement diminué dans les quatre départements les plus ruraux et l’Aube, et varie désormais entre 1,6 enfant par femme en Meurthe-et-Moselle et 1,85 dans les Vosges. La baisse de la fécondité concerne en particulier les femmes de moins de 35 ans. En 2018, 100 femmes âgées de 25 à 34 ans ont donné naissance à 111 enfants, soit 12 de moins que dix ans auparavant. La maternité est retardée par une combinaison de facteurs, en particulier l’allongement des études.
L’indice de vieillissement est de 86 dans le Grand Est (nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans), ce qui signifie que le rapport entre les populations les plus jeunes et les plus âgées est au bénéfice des plus jeunes. C’est légèrement supérieur à la moyenne nationale (82). L’indice de vieillissement est supérieur à 100 dans six départements - en Haute-Marne (116), dans les Vosges (107), la Meuse (98), les Ardennes (90), l’Aube (88) et en Moselle (86), alors qu’il est le plus faible dans le Bas-Rhin (78) et dans la Marne (79).

Niveau de vie

En 2019, le niveau de vie annuel médian des ménages du Grand-Est est de 21!!!800 euros par an. Il est proche de la moyenne nationale (21!!!930!!!euros), et comparable à celui des Pays de la Loire et du Centre-Val-de-Loire. L’écart entre les départements alsaciens, les plus riches, et celui des Ardennes, le plus pauvre, est de 3!!!000 euros. Les départements alsaciens se distinguent par un niveau de vie médian plus élevé que les huit autres départements!!!; les Ardenne ont le niveau de vie médian le plus faible (19!!!840!!!euros), la Haute-Marne et les Vosges ont un niveau de vie comparable (20!!!420!!!euros), la Marne, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle également (respectivement 21!!!750, 21!!!790!!!et 21!!!820!!!euros), légèrement en deçà de ceux du Bas-Rhin (22!!!860) et du Haut-Rhin (23!!!300!!!euros).
Plus de la moitié des ménages fiscaux sont imposables dans le Grand-Est (55!!!%), une part légèrement inférieure à la moyenne en France métropolitaine. Le Haut-Rhin (61,5!!!%), le Bas-Rhin (61!!!%) comptent plus de six ménages sur dix imposés, tandis que dans les Ardennes, dans les Vosges, la Haute-Marne et en Moselle, moins de la moitié des ménages fiscaux sont imposés.
Le rapport entre le niveau de vie des populations les plus aisées et les plus modestes est de 3,3 dans la région Grand-Est, comparable au taux national (3,4). Il varie de 3,7 dans le Haut-Rhin, où les populations les plus aisées situées dans le neuvième décile ont des revenus 3,7 fois plus important que ceux des plus démunis, à 2,8 en Haute-Marne.
Le taux de pauvreté régional, de 14,7!!!% est lui aussi comparable au taux métrpolitain (14,5!!!%). Les habitants des Ardennes et de l’Aube, deux départements peu densément peuplés, ont les niveaux de vie médians les plus faibles et les taux de pauvreté les plus élevés de la région (respectivement 18,6% et 16,3!!!%). Le Haut-Rhin affiche le taux de pauvreté le plus faible (13!!!%). Ce sont d’abord les jeunes qui sont concernés par la pauvreté, qui touche un adulte de moins de 30 ans sur cinq dans le Haut-Rhin et près de trois sur dix dans les Ardennes.
La région compte 116 quartiers prioritaires de la ville, qui rassemblent 398!!!000 habitants plus souvent en situation de précarité sociale. Dans le Grand-Est, les ménages fragiles sont nombreux dans les territoires industriels, très affectés par les pertes d'emploi. Huit intercommunalités bâties autour d'anciennes villes industrielles, où vit un habitant du Grand-Est sur sept, sont en particulier concernées!!!: Mulhouse, Troyes et Romilly-sur-Seine, Charleville-Mézières et Givet, Forbach et Freyming-Merlebach, Vitry-le-François[2]. Ces territoires comptent une part élevée de ménages pauvres. Les ménages les plus souvent pauvres sont ceux aux revenus principalement composés d'indemnités chômage, les familles monoparentales, les locataires, les familles nombreuses (au moins 3 enfants) et les jeunes (moins de 30 ans). Sur les dix groupements de commune de la région où les familles nombreuses sont le plus souvent pauvres, six sont d'anciens territoires industriels, dépassant de plus de 10 points le taux de pauvreté régional, à 27!!!% dans ces familles. En difficulté d'insertion sur le marché de l'emploi, les jeunes sont aussi plus pauvres, mais toutefois moins nombreux dans ces zones fortement confrontées au déclin de l’industrie. Le groupe, majoritairement urbain, se caractérise aussi par une moins grande part de propriétaires par rapport au reste de la région. 

Économie

Avec un PIB de 161 milliards d’euros soit 7!!!% de la richesse nationale, le Grand-Est est la septième région française en termes de production de richesse. Rapportée à sa population, celle-ci représente 29!!!100!!!euros par habitant, en deçà de la moyenne métropolitaine hors Île-de-France (30!!!270!!!€), à la huitième place de l’ensemble des régions françaises. Le PIB par emploi est de 74!!!070 euros, contre 74!!!840 en moyenne pour la France métropolitaine hors Île-de-France, soit une productivité du travail voisine de celle de la France, hors Île-de-France. Le taux de création d’entreprises est légèrement inférieur à la moyenne nationale en 2019, à 14,1!!!% contre 16,3!!!% pour la France. Ce taux n’est supérieur à la moyenne nationale que pour les entreprises du domaine de l’information et de la communication.
Avec un espace frontalier le plus important en termes kilométriques, le Grand-Est est une région contrastée d’un point de vue économique!!!: tournée vers la grande région rhénane à l’est et engagée dans la Grande Région, un espace de coopération des territoires partenaires allemands, belges (Wallonie) et français, le territoire garde aussi un caractère rural et industriel fort. L’internationalisation de l’économie du Grand-Est se mesure au nombre de multinationales dont elle accueille l’activité et à la part des emplois dans les multinationales étrangères. Troisième région métropolitaine comptant le plus d’emplois dans des multinationales, et première pour les emplois dans les multinationales étrangères, le Grand-Est compte 17!!!% d’établissements multinationaux et 541!!!000 emplois. Cela concerne particulièrement l’industrie manufacturière, où les emplois sont exposés à la concurrence internationale. Les deux tiers des emplois manufacturiers du Grand!!!Est sont exercés dans une multinationale, davantage dans une multinationale étrangère que française (37!!!% contre 31!!!%). Les multinationales dont le centre de décision est implanté dans la région regroupent 9!!!% de l’emploi manufacturier.
L’un des enjeux du développement du travail frontalier porte sur les retombées économiques potentielles, notamment en termes d’emplois induits. Dans le Grand Est, toutes les zones concernées par le travail frontalier ne bénéficient pas de ce cercle vertueux. Un peu plus d’un tiers des frontaliers sont ouvriers, contre un quart des actifs travaillant en France. Cette surreprésentation concerne à la fois les ouvriers qualifiés et non qualifiés. Suite aux baisses d’emploi dans l’industrie, leur nombre diminue cependant depuis 2010 vers l’Allemagne et la Belgique. À destination de la Suisse et du Luxembourg, le nombre d’ouvriers qualifiés progresse légèrement, tandis que le nombre d’ouvriers non qualifiés se réduit.

Marché du travail

Entre 2018 et 2019, l’emploi a progressé de 0,4!!!% dans le Grand-Est, contre 1,4!!!% au niveau national. La région est donc en retrait par rapport à la dynamique nationale. La région se distingue à la fois par la part des emplois dans l’industrie (15!!!% contre 12!!!% en France) et la faible part des emplois relevant du tertiaire marchand (43!!!%) contre (50!!!%). On observe toutefois des disparités selon les départements!!!: la Meuse, la Marne et les Ardennes comptent 5!!!% à 6!!!% d’emplois agricoles, contre 2!!!% à l’échelle nationale. La part de l’emploi dans l’industrie est particulièrement élevée dans les Ardennes (20!!!%), les Vosges (19!!!%), la Haute-Marne (18!!!%), le Haut-Rhin (17!!!%). Dans les Ardennes et les Vosges, la part de l’emploi dans le tertiaire marchand est aussi la plus faible (respectivement 34!!!%et 39!!!%).
Avec 3,5!!!millions de personnes en âge de travailler, 64!!!% des actifs sont en emploi, une part comparable à la moyenne nationale (64!!!%). 7,7!!!% des actifs étaient au chômage en 2020, une part légèrement inférieure à la moyenne nationale (8,0!!!%). Cela place la région Grand-Est en huitième position en la matière. Le Bas-Rhin et la Haute-Marne affichaient le taux de chômage le plus bas (6,9!!!%), tandis qu’il est le plus élevé dans les Ardennes (9,6!!!%) et l’Aube (10,0!!!%).

Niveau d’éducation

Un peu plus du quart des personnes de 15!!!ans ou plus non scolarisées sont diplômées de l’enseignement supérieur, une part inférieure à la moyenne nationale (30!!!%). La part des peu diplômés (CAP et BEP) (29!!!%), en revanche, est supérieure de 4 points à la moyenne nationale. Enfin, 17!!!% des jeunes âgés de 15 à 24!!!ans ne sont ni en emploi ni en formation, c’est-à-dire déscolarisés et confrontés à des difficultés d’insertion, une part comparable à la moyenne nationale.
On observe des disparités nettes selon les départements du Grand-Est quant à la part des diplômés et des non-diplômés. C’est dans le département le plus urbanisé et le plus densément peuplé que l’on compte la part de la population diplômée la plus importante (32!!!% dans le Bas-Rhin) et, à l’inverse, dans les départements les moins peuplés qu’elle est la moins importante, dans l’Aube, les Vosges, la Meuse, les Ardennes et la Haute-Marne (de 22!!!% à 18!!!% de la population diplômée du supérieur). C’est dans le Bas-Rhin que les peu-diplômés sont en proportion les moins nombreux (23!!!%) et dans les Ardennes (35!!!%), l’Aube et la Haute-Marne (34!!!%) qu’ils sont les plus nombreux.

Qualité de vie

La région compte 2,9 millions de logements, dont 87!!!% sont des résidences principales et 4!!!% des résidences secondaires, une part plus faible qu’à l’échelon national (10!!!%). La part des logements sociaux est comparable à la moyenne nationale (15!!!%). Parmi les résidences principales, 15!!!% relèvent du locatif social, tout comme en moyenne nationale. 
Ballons des Vosges à l’ouest, coteaux de la Champagne, attractivité des métropoles mosellane et strasbourgeoise, la région bénéficie de nombreux atouts touristiques. Elle compte pas moins de sept parcs régionaux!!!: des Ardennes, de la Forêt d’Orient dans l’Aube, de la Lorraine, des Ballons des Vosges et des Vosges du Nord. Elle compte aussi quinze espaces territoriaux labellisés Villes et pays d’art et d’histoire, qui concourent à la mise en valeur du paysage et du patrimoine bâti et, enfin, plusieurs inscriptions au patrimoine de l’Unesco!!!: les coteaux et caves de Champagne, la place Stanislas à Nancy, la cathédrale de Reims ou encore le centre-ville de Strasbourg. En 2019, la région a comptabilisé plus de 17,6!!!millions de nuitées touristiques. La richesse en patrimoine historique, musées et sites de mémoire constitue l’une des forces d’attractivité touristique de la région. Le patrimoine historique est ainsi cité comme premier motif de visite de la région, par un tiers des visiteurs en 2019, touristes ou excursionnistes. 

—    Données culturelles 


Offre culturelle

Patrimoine, lieux de visite et de spectacle, médiathèques, bibliothèques et points de lecture, librairies labellisées…, la région Grand-Est compte un peu plus de 6!!!600 lieux et équipements culturel, dont plus de 4!!!500 monuments historiques qui préservent des édifices témoignant du passé de la région, et près de 170 bâtiments labellisés «!!!Architecture contemporaine remarquable!!!», bâtis depuis moins de 100 ans. Tous ne se visitent cependant pas. Sans ces édifices, protégés par ces labels, on compte près 2!!!100 lieux et équipements culturels de visite, de spectacle ou de consultation. C’est le Bas-Rhin qui compte la part la plus importante d’équipements (16!!!% du total régional) et la Meuse qui en est la moins pourvue (6!!!%). Alors que près de quatre habitants du Grand Est sur dix vivent dans des espaces de faible densité, la répartition des équipements est légèrement différente!!!: plus de la moitié d’entre eux sont situés dans des espaces de faible densité. À l’inverse, plus d’un quart des habitants du Grand-Est (27!!!%) résident dans des espaces densément peuplés, mais 17!!!% des équipements y sont implantés.
Il faut nuancer ce constat par la taille et l’offre des équipements. Les équipements de lecture publique représentent près des deux tiers de l’offre culturelle, et 66!!!% des équipements de lecture publique sont situés dans des espaces peu denses. Il s’agit dans ce cas d’équipements de surface modeste (moins de 100!!!m²), souvent de simples points relais desservis par la bibliothèque départementale de prêt, et cela concerne neuf équipements sur dix dans les espaces très peu denses. À l’inverse, les équipements de lecture publique d’une surface supérieure à 100!!!m² sont largement majoritaires dans les espaces denses (78!!!% des équipements en zone dense et 77!!!% dans les zones de densité intermédiaire).
La région compte près de 120 cinémas, dont plus de la moitié (54!!!%) sont labellisés Art et essai. Dans les départements les moins denses comme les Ardennes ou l’Aube, la part des cinémas labellisés monte à 100!!!%. Sans ce classement, qui soutient financièrement les équipements qui pratiquent une politique de programmation et de d’animation cinématographiques valorisant la diversité des expressions, il n’y aurait sans doute pas d’équipements dans certaines zones très peu denses.
L’offre patrimoniale et muséale est également conséquente dans le Grand-Est!!!: les musées, monuments nationaux, jardins remarquables, maisons des illustres représentent près d’un équipement sur cinq. La région compte 4 monuments nationaux, les châteaux de Coucy dans les Ardennes, de La Motte-Tilly dans l’Aube, le palais de Tau et la tour de la cathédrale de Reims qui ont généré près de 123!!!100 visites en 2019. Plus de 120 musées de France sont répartis sur le territoire. Les musées alsaciens concentrent plus de la moitié des visites, ceux de Moselle (17!!!%) et Meurthe-et-Moselle (16!!!%) près d’un tiers.
La diversité des lieux de visite et des équipements que rassemble le domaine patrimonial explique une répartition assez large sur le territoire, quelles que soient les caractéristiques de ceux-ci!!!: les grands musées sont certes situés dans les aires urbaines, mais des musées plus modestes maillent aussi le territoire moins dense. Les jardins remarquables (30), qui témoignent du patrimoine au-delà du bâti, ou les maisons des Illustres, lieu de mémoire des femmes et hommes qui ont œuvré pour l’art et la culture, se trouvent aussi bien en zones rurales qu’urbaines.
Enfin, les 66 services d’archives communales, départementales, régionales et le service d’archives nationales d’Aix-en-Provence dédié aux archives de l’outre-mer sont fréquentés par 110!!!000 usagers en 2019.
On compte près de 500 festivals dans le Grand-Est, où le fait festivalier est majoritairement urbain!!!: 25!!!% seulement des festivals sont situés dans une commune rurale. La répartition territoriale de ces événements culturels rappelle le poids de l’histoire en Alsace, région pionnière et laboratoire en matière de décentralisation culturelle dès les années 1970, avec la création d’un réseau de relais culturels  le long du sillon rhénan qui borde le Haut et le Bas-Rhin.

Emploi culturel

Professions culturelles

Avec 29!!!900 actifs qui déclarent une profession culturelle au titre de leur activité principale, le Grand-Est compte 1,4!!!% de professionnels de la culture parmi l’ensemble de ses actifs. Les professionnels des arts visuels et des métiers d’art rassemblent près d’un tiers d’entre eux (30!!!%, dont 17!!!% travaillent dans le domaine des arts graphiques, de la mode et de la décoration), les artistes, cadres et techniciens du spectacle près d’un autre tiers (31!!!%). Les femmes représentent 44!!!% des professionnels de la culture du Grand-Est, une part moindre que dans l’ensemble de la population active de la région (49!!!%) mais comparable à la moyenne nationale dans les professions culturelles (45!!!%). Dans le Grand-Est, plus d’un professionnel de la culture sur trois (37!!!%) exerce son activité en tant que non-salarié, soit une part équivalente à la moyenne nationale (38!!!%). 
C’est dans le Bas-Rhin que l’on trouve le plus grand nombre de professionnels de la culture!!!: on compte plus de 9!!!800 professionnels de la culture (soit 2,1 % de l’ensemble des actifs du département), devant la Moselle qui en compte deux fois moins (4!!!200). Dans le département de la Marne, 39!!!% des professionnels de la culture exercent une profession du spectacle soit 8 points de plus qu’en moyenne régionale. Dans cette région, la polarité du Bas-Rhin, qui abrite une métropole régionale et européenne, s’illustre également par la forte concentration des professions culturelles du Grand-Est au sein de ce département!!!:  un tiers de l’ensemble des professions culturelle de la région (contre 23 % des actifs toute profession confondue) y résident, 56!!!% des traducteurs, 42!!!% des auteurs littéraires et 40!!!% des artistes plasticiens.

Secteurs culturels

L’emploi culturel se mesure également par le nombre d’actifs dans les différents secteurs d’activité qui relèvent du champ culturel. Parmi eux, certains exercent une profession non culturelle (secrétaire dans un théâtre par exemple). On compte ainsi plus de 34!!!800 actifs des secteurs culturels en région Grand-Est, soit 1,7 % de l’ensemble de la population active de la région. Un actif sur cinq travaille dans les secteurs du livre et de la presse, un autre cinquième dans les secteurs du spectacle vivant, tandis que les secteurs de l’audiovisuel et du multimédia sont sous-représentés par rapport à la moyenne nationale (9!!!% en Grand-Est contre 16!!!% en France).
Le Bas-Rhin est, ici encore, le département au sein duquel le nombre d’actifs des secteurs culturels est le plus élevé avec 10!!!700 actifs, soit 2,3 % de sa population active. Le département concentre 40!!!% des actifs des secteurs de l’audiovisuel et du multimédia et 31!!!% de l’ensemble des actifs des secteurs culturels de la région. Tout comme pour les professions culturelles, on observe que la Moselle compte moitié moins d’actifs culturels (5!!!500) soit 1,6!!!% de l’ensemble de la population active du département!!!; 28!!!% des actifs culturels de ce département exercent leur activité dans un secteur du livre et de la presse, c’est 8 points de plus qu’en moyennes nationale et régionale. 

Entreprises culturelles

Le Grand-Est compte environ 4!!!700 entreprises des secteurs culturels, soit 2,7!!!% de l’ensemble des entreprises des secteurs marchands et non marchands dans cette région, une proportion inférieure à la moyenne nationale hors Île-de-France (3,3!!!%). Le caractère rural de cette région explique en partie la faible présence des entreprises des secteurs culturels. La proportion d’entreprises culturelles est plus particulièrement faible dans les Ardennes (1,7%), la Haute-Marne (2,3%) et la Meuse (2%), trois départements ruraux. A contrario, la proportion d’établissements culturels est plus élevée en Meurthe-et-Moselle et dans le Bas-Rhin, deux départements qui accueillent les métropoles régionales. C’est dans ces départements plus urbanisés que l’on compte le plus grand nombre d’entreprises (respectivement 700 et 1!!!300). Ce résultat illustre, là encore, l’attractivité urbaine des activités et confirme le caractère métropolitain de la culture. Pour autant, dans ces deux départements, la part des entreprises culturelles dans l’ensemble des secteurs marchands et non marchand n’atteint pas la moyenne nationale de 3,9%.
On compte 21!!!700 salariés (en équivalent temps plein) actifs des secteurs culturels marchands et non marchand, soit 1,4!!!% de l’ensemble des salariés des secteurs dans cette région. Cette présence des salariés des secteurs culturels est juste inférieure à la moyenne des régions hors Île-de-France (1,5%) et plus nettement inférieure à la moyenne nationale (2,2%). Il faut souligner qu’il ne s’agit là que des salariés et que les secteurs culturels comptent de nombreux non-salariés (voir supra, «!!!Emploi culturel!!!»).
Parmi les secteurs culturels, certains ont été particulièrement touchés par l’effet de la crise sanitaire. Ainsi, en 2020, les entreprises de projection cinématographique monorégionales (code Naf 59.14Z) enregistrent un recul de leur chiffre d’affaire de 71!!!% par rapport à 2019, contre 65!!!% en France métropolitaine. Dans le domaine marchand du spectacle vivant (code Naf 90.01Z), les entreprises monorégionales ont perdu 49!!!% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019, contre 60!!!% en France métropolitaine. Enfin, les librairies monorégionales du Grand-Est (code Naf 47.61Z) enregistrent des pertes plus modérées, avec un recul de leur chiffre d’affaires de 7!!!%, comparable à la moyenne nationale.

Dépenses culturelles publiques

Les collectivités territoriales de la région Grand-Est ont dépensé plus de 760 millions d’euros pour la culture en 2019!!!; le bloc local en réalise la plus grande partie!!!: 84!!!%, contre 8!!!% pour les départements et 8!!!% pour la région. À ces dépenses brutes, s’ajoutent celles du ministère de la Culture, d’un montant de 170 millions d’euros. 

Dépenses culturelles du bloc communal en Grand-Est!!!: 640!!!millions d’euros soit 132!!!euros par habitant
La centaine de blocs communaux de la région Grand-Est a dépensé 640!!!millions d’euros pour la culture en 2019, soit en moyenne 132!!!€ par habitant du bloc communal, un niveau proche de la moyenne nationale (127!!!€ par habitant). Le taux d’effort budgétaire global du bloc communal dans le Grand-Est est supérieur de deux points au taux moyen national!!!: 9!!!%!!!contre!!!7!!!%.
Peuplées ensemble de près d’un million d’habitants soit le cinquième de la population régionale, les trois métropoles régionales (échelons intercommunaux et communes membres de 3!!!500 habitants ou plus) réalisent 35!!!% des dépenses culturelles des blocs communaux de la région, soit 224!!!M€ et 229!!!€ par habitant.
La population réunie des 20 communautés d’agglomération et de la seule communauté urbaine de la région (Grand Reims), dépasse les deux millions d’habitants (42!!!% de la population régionale), et l’ensemble de leur bloc local dépense 282!!!M€ pour la culture. Rapportées à la population, les dépenses culturelles de la communauté urbaine (157!!!€ par habitant) dépassent celles des communautés d’agglomération (135 € par habitant). 
Les 74 communautés de communes rassemblent un peu moins de 40!!!% de la population régionale et leurs dépenses culturelles se sont élevées à 135!!!M€ soit 73!!!€ par habitant, légèrement au-dessus de la moyenne nationale pour les communautés de communes (67 € par habitant).
Les dépenses culturelles des blocs communaux de la région s’élèvent à 154!!!€ par habitant dans la Marne et atteignent 205!!!€ par habitant dans la Meuse, contre 80!!!€ dans les Ardennes et 91!!!€ par habitant dans les Vosges. Dans la Meuse, le taux d’effort budgétaire moyen des blocs communaux en matière culturelle est élevé (15!!!%, soit le double de la moyenne nationale!!!: 7!!!%)!!!; il est le plus faible dans les Ardennes (7!!!%). Ce sont également les échelons intercommunaux dans le département de la Meuse qui prennent en charge la part la plus élevée des dépenses culturelles des blocs communaux!!!: 77!!!%. A contrario, cette part est très faible (5!!!%) pour les blocs communaux de la Marne.
L’ensemble du bloc communal consacre le montant le plus important à l’action culturelle, avec 28!!!€ par habitant. Cette moyenne de dépenses en faveur de l’action culturelle est de moins de 10!!!€ par habitant dans les départements des Ardennes et des Vosges, alors qu’elle atteint 108!!!€ par habitant dans le département de la Meuse. On relève une dépense particulièrement importante dans la communauté d’agglomération de Bar-le-Duc Sud Meuse : 8,2 M€ de dépenses d’investissement dans l’action culturelle, soit trois quarts de l’ensemble des dépenses pour l’action culturelle dans la Meuse.
Ce sont ensuite les secteurs des bibliothèques et de l’expression musicale, lyrique et chorégraphique, qui bénéficient des dépenses du bloc local, avec respectivement 22 et 20 € par habitant de la part de l’ensemble du bloc communal du Grand-Est.
Le secteur du cinéma concentre 6 € par habitant en moyenne régionale, pour le bloc communal, et c’est dans les départements de la Moselle et des Vosges que les moyennes sont les plus élevées, avec 12 € par habitant contre 2 à 5 € par habitant dans les autres départements.

Dépenses culturelles supérieures à 60!!!millions d’euros pour les dix départements du Grand Est
La somme des dépenses culturelles des dix départements de la région Grand Est atteint 60!!!millions d’euros en 2019, soit 11!!!euros par habitant pour la sixième région la plus peuplée. Les budgets culturels départementaux s’échelonnent de 3,5!!!M€ pour la Meurthe-et-Moselle, soit 5!!!€ par habitant, à 14!!!M€ pour le Bas-Rhin (au-dessus de la moyenne nationale de 10!!!M€), soit 12,5!!!€ par habitant.
Les dépenses culturelles de l’Aube (310!!!000 habitants) atteignent 7,7!!!M€, ce département présentant le taux d’effort budgétaire pour la culture (2,3!!!%) et l’euro culturel par habitant (25!!!€) les plus élevés des départements de la région. La Meuse présente un profil comparable mais dans une moindre mesure!!!: elle consacre 1,6!!!% de son budget général à la culture, soit 3,6!!!M€ qui représentent près de 19!!!€ par habitant. Avec un taux d’effort budgétaire de 0,5!!!%, la Meurthe-et-Moselle, trois fois plus peuplée que la Meuse, a dépensé le même montant pour la culture, 3,5!!!M€ (soit 5!!!€ par habitant), que ce département.
Les dépenses consacrées aux activités artistiques et culturelles sont supérieures aux dépenses patrimoniales dans trois départements seulement (Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle et Moselle) où elles représentent entre 60!!!% et 66!!!% du total des dépenses culturelles. À l’inverse, les Ardennes et l’Aube consacrent tous deux plus de 80!!!% de leurs dépenses culturelles aux patrimoines (contre 53!!!% pour la moyenne nationale des départements). Pour les cinq départements restant, la part patrimoniale de leurs dépenses culturelles est comprise entre 54!!!% et 60!!!%.
La Meuse fait partie des trois départements de la région, avec les Ardennes et l’Aube, dont les dépenses patrimoniales dépassent la moyenne nationale des départements en euro par habitant!!!: respectivement, 11!!!€, 12!!!€ et surtout 21!!!€ par habitant pour le dernier. Le budget patrimonial de l’Aube (6,4!!!M€) s’approche ainsi de celui du Bas-Rhin (7,5!!!M€) et dépasse celui du Haut-Rhin (5,5!!!M€), tous trois supérieurs au budget patrimonial moyen des départements à l’échelle nationale!!!: 5,3!!!M€.

La collectivité régionale Grand-Est a dépensé 62 millions d’euros pour la culture
La collectivité régionale Grand-Est a dépensé 62 millions d’euros pour la culture en 2019, dont plus de 40!!!M€ en fonctionnement. Sixième région française la plus peuplée, elle réalise le quatrième budget culturel régional et son budget culturel d’investissement (22!!!M€) est le plus élevé de toutes les régions, à l’exception de celui de l’Île-de-France. Rapportées aux près de 6!!!millions d’habitants, les dépenses culturelles totales de la région Grand-Est se situent exactement à la moyenne des collectivités régionales!!!: 11 euros par habitant.
La collectivité régionale du Grand-Est a consacré les trois quarts de ses dépenses culturelles au domaine des activités artistiques et de l’action culturelle, comme l’ensemble des régions, soit 47!!!M€ ou 8 € par habitant, contre 15!!!M€ pour le patrimoine, c’est-à-dire un peu moins de 3!!!€!!!par habitant.
En termes d’effort budgétaire (2,2!!!%), la collectivité régionale se situe globalement légèrement en-deçà de la moyenne des régions (2,3!!!%), mais son effort budgétaire atteint 2,6!!!% en investissement (contre 1,9!!!% en moyenne pour les régions).

Plus de 170!!!millions d’euros pour le ministère de la Culture en région Grand-Est
Quatrième région la plus peuplée (hors Ile-de-France), la région Grand-Est reçoit la quatrième enveloppe de crédits du ministère de la Culture, soit un peu plus de 171 millions d’euros en 2019. Si c’est, hors Ile-de-France , le montant le plus élevé en crédits d’investissement (39!!!M€), cela tient toutefois en grande partie à la localisation de deux grandes entreprises nationales présentes sur les chantiers de restauration partout en France (toutes deux localisées en Meuse). En fonctionnement, le montant régional rapporté à la population se situe au-dessus de la moyenne nationale (hors Ile-de-France)!!!: 24!!!€ par habitant (contre 22!!!€ par habitant), troisième montant le plus élevé des régions métropolitaines (hors Ile-de-France).
Hors masse salariale, le département du Bas-Rhin concentre près de 40!!!% des crédits ministériels de fonctionnement (soit 37!!!M€), plus que ceux des deux départements de Meurthe-et-Moselle et de la Marne réunis (environ 15!!!M€ chacun). Pour ces derniers, cela représente un montant supérieur à 20!!!€ par habitant (33!!!€ par habitant pour le Bas-Rhin). A contrario, les départements de la Moselle et du Haut-Rhin, les plus peuplés de la région après le Bas-Rhin, bénéficiant directement de, respectivement, 10!!!M€ et 8!!!M€ (en fonctionnement), se situent à 9 et 11 euros par habitant. Aux cinq autres départements sont affectés entre 2!!!M€ et 4,5!!!M€ (soit 2!!!% à 5!!!% du total régional). Rapportés aux populations départementales, les montants les moins élevés sont ceux des Vosges (7!!!€ par habitant) et de l’Aube (8!!!€ par habitant). 

Sources et documentation

Insee, l’essentiel sur… -> par région!!!: https://blog.insee.fr/ma-region-cest-lessentiel/
Insee, statistiques locales dossier complet!!!: https://www.insee.fr/fr/statistiques/zones/2011101
Commissariat général à l’égalité des territoires, Observatoire des territoires!!!: https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/portraits-et-comparaisons-de-territoires
Heinrich Jannot, «!!!Grand Est : une nouvelle région entre Paris et l'Europe rhénane!!!», in Éric Janin (sous la dir. de), Les 18 régions françaises, Ellypses, 2017

[1] Florent Isel, Sophie Villaume, Le Grand-Est, contrasté entre territoires très ruraux et urbains, Insee Analyses Grand-Est, n°!!!131, avril 2021.
[2] Noël Gascard, Clément Gass, Florent Isel, Pauvreté et concentration des ménages fragiles dans les grandes agglomérations et les zones en difficulté économique, Insee Analyses Grand-Est, n°!!!75, juillet 2018.